Le phare du Stiff

Le premier phare construit sur l’île…Un des plus vieux phares en France encore en fonctionnement, le phare du Stiff a été construit sur le point culminant de l’île (60 m). Suite à une visite en août 1685, Vauban propose la construction d’une tour défensive qui signalerait les dangers dans le Nord-Ouest de Brest.

Construit en 1695 et allumé en 1700, il a d’abord fonctionné au charbon, puis en 1889 au pétrole. Au début du XXème siècle, il est doté d’un nouvel appareil optique.

Sa hauteur est de 33 m environ (90 m par rapport au niveau de la mer). Aujourd’hui, il est automatisé et

télé-contrôlé à partir du Créac’h. Il se symbolise par 2 éclats rouges toutes les 20 secondes. Sa portée est de 24 milles.

Le phare du Créac’h

Un des phares les plus puissants au monde…La construction du phare du Créac’h (promontoire en breton) a débuté en 1861. Il a été allumé le 19 décembre 1863. Haut de 54 mètres, il fonctionna dans un premier temps avec un feu à éclipses de 20 secondes en 20 secondes avec un éclat alterné et deux éclats blancs. Électrifié en 1888, il se symbolise désormais par un feu 2 éclats blancs toutes les 10 secondes.

 

Suite à l’exposition universelle de Paris de 1937, un nouveau feu est installé qui lui permet de devenir le phare le plus puissant du monde. Aujourd’hui, il est

le plus puissant d’Europe avec une portée de 32 milles (soit environ 60 km) grâce à ses quatre lentilles dont la disposition sur deux étages est unique en son genre.
La ligne imaginaire entre le phare du Créach et le Cap Lizard symbolise la séparation entre la Manche et l’Atlantique.
Au pied du phare se trouve le musée des Phares & Balises, géré par le PNRA et qui présente la collection nationale des phares et balises.

 Le phare de la Jument

Phare en mer construit au sud-ouest de l’île… Après avoir échappé de justesse à un

naufrage dans les parages de l’île en 1878, Charles Eugène Potron, membre de la Société nationale de Géographie de Paris, s’engage à léguer 400 000 francs or afin d’ériger un nouveau phare en moins de 7 ans.

Le chantier débute en 1904 sur le rocher Ar Gazek-Koz (la vieille jument en breton). Le défi fut relevé mais la consolidation de cette impressionnante tour octogonale se poursuit jusqu’en 1940. La Jument est arrimée à sa roche par des câbles métalliques internes.
Dotée d’une corne de brume, le phare brille de 3 éclats rouges toutes les 15 secondes. Sa portée

est de 21 milles. La dernière relève s’est effectuée le 26 juillet 1991.

Le phare de la Jument a été rendu célèbre également par le film « L’équipier » dans lequel il partage l’affiche avec Philippe Torreton, Grégory Bérangère et Sandrine Bonnaire. (réalisation Philippe Lioret, 2003).

Le phare de Nividic

Phare en mer situé à la pointe ouest de l’île…dont le nom signifie la « tempe » en breton.
Le phare de Nividic, le plus à l’ouest de la France métropolitaine, est le premier phare en mer construit de manière à fonctionner sans l’aide d’un gardien en permanence.

Le chantier débuta en 1912 et s’acheva 24 ans plus tard. Grâce aux deux pylônes, un câble électrique partait d’une station motrice à terre et reliait le phare pour l’alimenter. Un « téléphérique » permettait aux gardiens d’assurer la maintenance. En 1943, les câbles sont rongés par la corrosion et se rompent. En 1959, une plate-forme pour hélicoptère est installée

permettant la livraison de gaz utilisé pour son alimentation. Depuis 1996, il fonctionne grâce à neufs panneaux solaires.

Le phare se signale par 9 éclats blancs en 10 secondes et sa portée est de 9 milles.

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