La pointe du groin sud
C’est parti pour la presqu’ile du Cotentin. Autant commencer dès le début par la pointe du groin sud qui offre un très beau point de vue sur le Mont Saint-Michel. On traverse des marais, des prés salés, il y a même les moutons. En fin de matinée, la mer est haute et commence à descendre. Des groupes piqueniquent et se préparent à suivre la marée descendante pour aller marcher dans la baie. Au loin, on voit des groupes. Ce doit être une expérience que de marcher dans cette baie en direction du mont, mais cela se fait avec un guide. Camping 5 étoiles à Saint-Pair en mer qui va nous permettre de rayonner. Bar terrasse avec concert de blues acoustique. C’est très sympa.
La pointe de Champeaux
Depuis la cabane Vauban jusqu’aux falaises de Champeaux, il y a un joli sentier littoral avec de belles vues sur la baie et beaucoup de végétation. On marche parfois à couvert dans des allées bordées de chênes, de chênes lièges, de pruneliers et d’églantiers. On surplombe la baie, on marche le long de falaises escarpées, le sentier lui-même est parfois aussi escarpé.
Granville
Comme Serge nous l’a conseillé on se gare tout en haut dans la haute ville à côté du phare de Granville. Très belle vue sur la baie, malheureusement le temps est chaud et lourd et il y a une brume qui sature la lumière. De là, jolie promenade sur le sentier du littoral pour descendre jusqu’au port. On réserve un billet pour les iles Chausey. On remonte par les escaliers, la haute ville est aussi la partie ancienne avec des vielles maisons en granit.
Les iles Chausey
Amoureux des iles, nous étions obligés de passer une journée sur les iles Chausey ! Les lignes vers Jersey et Guernesey sont de toutes façons interrompues en raison de la crise sanitaire. Au départ de Granville, nous partons à midi avec un piquenique. Le retour est prévu à 21h45. Nous regretterons de n’avoir pas apporté un deuxième repas car les deux seuls restos de l’ile sont pris d’assaut.
Chausey, c’est un archipel d’une cinquantaine d’iles (visibles à marées hautes) et plusieurs centaines d’écueils. Quand on arrive à Chausey, on commence par apercevoir les rochers de granit et on a l’impression de se faufiler dans ce dédale de récifs pour arriver sur la grande
ile, peuplée d’une dizaine d’habitants en hiver. Nous ne sommes pas seuls… La journée est sans doute la plus chaude et on fait de longues pauses à l’ombre.
Ici, tout est rythmé par les marées. C’est une site exceptionnel en raison de l’importance de son marnage. Il n’en existe pas beaucoup dans le monde : 15 mètres de différence entre la marée haute et la marée basse. Le ponton est prévu pour accoster avec plusieurs niveaux en fonction de la marée. A marée basse, les gamins se jettent dans la mer de tout en haut. C’est plein de voiliers. Les marins y font escale. On commence par le sentier qui fait le tour de la pointe autour du phare. La côte nord est la plus sauvage. La mer est limpide, verte émeraude, parfois turquoise. Le bout de l’ile est étonnant. Une plage en demi-cercle. Nous arrivons à marée basse. Les gens marchent loin dans la vase pour se baigner. C’est une vraie constellation de roches qui est devant nous, comme une dentelle de granit. Le retour en bateau au soleil couchant est magique. Oh ! un chapeau qui s’envole à l’embarcadère… Une belle journée !

































