Après la dure journée d’hier, on était tous d’accord pour dire qu’on allait faire une journée repos sans trop d’activités. J’ai les mollets et les cuisses raides. On réserve une nuit supplémentaire au camping Snary.

On se dit qu’on va en profiter pour faire de la lessive. Cela va faire une semaine qu’on est partis, à 5 le panier à linge sale se remplit vite. Dans les campings nature où on se trouve, pas de douches mais aucun évier non plus, juste des robinets de temps en temps, pas de lessive à la main possible.

Direction Jasper. Il y a une laverie automatique. Evidemment, pour nous elle est à nouveau hors proportion. Il y a au moins une cinquantaine de machines à laver, presque autant de sèche-linges. Une cafétéria à l’intérieur, des prises de courants, des ordinateurs avec des jeux et une demi-heure de WIFI gratuit. 3 machines sont en route et chacun s’affaire sur son appareil. Je suis contente, j’arrive à publier le journal sur notre blog. Bon, trop tard pour les photos. Ce sera à la prochaine étape. 🙂

Tout près de Jasper deux lacs : le lac Edith et le lac Annette. Le guide du routard les dit peu fréquentés mais charmants, parfaits pour une baignade avec une eau à 20°. On piquenique sur place. Le temps est menaçant, l’orage gronde, on se replie dans le camion. Sieste pour tout le monde. C’est la première !

L’orage est passé, baignade dans le lac Annette pour Loïs, Basile et moi. Les deux garçons s’amusent comme des fous avec un tronc. C’est bien agréable mais un nouvel orage menace. On passe sur l’autre lac, le lac Edith. Les garçons se baignent à nouveau, le vent se lève et il se remet à pleuvoir. Nous retournons tranquillement vers Jasper où nous cherchons une terrasse pour boire une bière.

Retour au camping vers 19h. On ne s’est pas bien rendu compte mais c’est une vraie tempête qui s’est abattue sur Jasper et la région. Dans le camping des pins ont été déracinés, sont tombés, on voit les traces toutes fraiches de tronçonneuse. La grande caravane à l’entrée du camping n’a pas été épargnée. Un sapin a été déraciné entrainant un autre dans sa chute. La caravane n’a pas l’air endommagée mais deux grands troncs sont en équilibre sur son toit. Même dans ses campings en auto enregistrement, des employés des parcs canadiens jettent un œil. Ils se renseignent sur les propriétaires de la caravane qui ne sont pas encore rentrés. Ils vont dégager ça mais peut-être demain matin seulement. En fait des bucherons arrivent vers 21h. L’un deux monte au premier arbre avec un harnais et des chaussures à crochets. Il élague progressivement le tronc pour parvenir à la cime de l’arbre déraciné qu’il accroche à la mini-grue sur son camion. Il tronçonne le tronc horizontal pour pouvoir l’évacuer sur le côté.

De notre côté on aurait bien mangé de la viande au barbecue. Le bois est trempé et malgré tous nos efforts, nous n’aurons pas assez de braises. Tant pis. On n’est pas les seuls à essayer de faire du feu. C’est sans doute cela le rêve du campeur au Canada : un emplacement au milieu de la forêt sans équipement en dehors des toilettes sèches avec un foyer et du bois pour faire un feu !

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