Gatteville le Phare
Nous passons sur la côte est du Cotentin. On nous a conseillé un camping à la ferme à Gatteville le Phare. L’endroit est plus rustique que les campings précédents mais l’accueil est sympa et c’est un camping « les pieds dans l’eau ». En quête de nourriture, nous trouvons une boucherie charcuterie à Montfarville qui fait des grillades au feu de bois. L’enseigne regorge de médailles et de prix. C’est de l’authentique ! Nous apprendrons plus tard que c’est une tradition des bouchers ici de faire des grillades au feu de bois le dimanche. On se régale.
Il a plu une grande partie de la nuit précédente, les nuages sont noirs et menaçants mais il ne fait pas froid et surtout ils n’ont pas l’intention d’éclater ! J’en profite pour ma baigner dans la petite anse du camping. Ensuite, nous nous rendons au phare. C’est le deuxième phare le plus grand de France, 75 mètres, tout en granit. Il est fermé pour cause de menace orageuse mais pas sûre que nous aurions eu le courage de monter toutes les marches !
Barfleur
C’est un très joli petit port de pêche abrité. Les maisons sont colorées. L’église romane en granit est imposante.
L’ile de Tatihou
Direction Saint-Vaast la Hougue pour accéder à l’ile de Tatihou. Le nom est exotique. L’ile est accessible à marée basse. On se renseigne en arrivant : aujourd’hui la mare permet de rejoindre l’ile entre 15h et 17h20. Parfait, cela nous permet de manger au restaurant, de faire une petite sieste dans le camion et de se mettre en route. On peut aussi prendre un bateau amphibie qui emmène les passants soit par la baie sur roues soit par la mer. En passant par la plage, il y a un gué d’environ 3kms qui rejoint l’ile. Il faut traverser l’étendue des parcs à huitres dans les cailloux et la vase. Au milieu, c’est un peu délicat et nous préférons enlever chaussures et chaussettes pour traverser car l’eau recouvre les chevilles des marcheurs. Une fois sur l’ile, nous nous dirigeons vers le fort Vauban, chargé d’histoire sur plusieurs siècles. Des casemates de la deuxième guerre mondiale permettent d’imaginer comment les Allemands surveillaient les côtes. L’ile est également une réserve ornithologique et une site d’observation de l’estran et du milieu marin. On termine par le Lazaret qui était un endroit pour mettre en quarantaine marins et équipages à des époques ou la peste, le choléra ou les fièvres jaunes arrivaient par la mer. Une drôle de résonnance avec l’actualité de 2020…













