On a décidé de se mettre en route vers 9h30 pour le musée d’anthropologie de l’UBC (University of British Columbia), le MOA. Celui-ci se trouve au bout de la presqu’ile de Vancouver. Stéphane regarde dans son téléphone, cela fait 20 kms. Cette ville est très étendue. Dans le guide, il est dit que Vancouver est la 4ème ville d’Amérique du Nord. On se dit qu’on va attraper un taxi mais aucun ne passe. On se lance, on va prendre le bus. Des passants très gentils nous recommandent le 95, c’est un express pour downtown. Il faut payer son ticket en pièces avec le montant exact dans une machine en montant dans le bus. Evidemment, nous n’avons pas assez monnaie pour 5. Les gens sont très gentils, une dame donne de l’argent pour Loïs et Basile, c’est le chauffeur qui nous dit que ça ne vaut pas le coup de payer ! Tout le bus se mobilise pour nous trouver un itinéraire. C’est finalement le chauffeur qui nous conseille d’aller au terminus de ce bus puis de prendre un autre bus express, le 44 qui va jusqu’à l’université. On a le temps d’observer… A un moment, le bus traverse Hastings. Il y a plein de personnes installées par terre dans la rue, c’est crad, c’est choquant. On est à deux pas des grands immeubles du centre-ville. Une dame m’explique que c’est une catastrophe et que le phénomène est assez récent. C’est la crise du logement et il y a beaucoup de SDF. Selon elle, c’est parce que les Chinois ont tout acheté, elle ajoute qu’il ne reste plus rien pour les blancs. Sarah confirmera en partie ce phénomène. Il y a aussi des toxicomanes, qui viennent d’un peu partout car l’hiver est plus clément à Vancouver qu’ailleurs.
On descend « downtown » pour changer de bus. Loïs n’a jamais vu une ville de gratte-ciels. On finit par arriver au musée, il est presque midi !
J’avais déjà vu ce musée il y a trente ans. Il est consacré aux peuples premiers, « first nations » et abrite une grande collection d’objets et d’art indien, provenant en grande partie des tribus locales. Des totems bien sûr mais aussi des canoés, des paniers, des vêtements, des masques, des cuillères… On y voit beaucoup de corbeaux. Il y a également de l’art indien moderne. Ce musée expose aussi des objets de peuples primitifs du reste du monde.
Sarah nous rejoint, nous mangeons un sandwich au musée. Elle est venue en voiture. Nous nous y entassons (à 6) pour faire un tour. On s’arrête aux Spanish Banks où les Espagnols ont débarqué en 1791, ce sont de belles plages qui donnent sur English bay, puis nous allons à Stanley Park, le poumon vert de la ville de 400 ha, un très beau parc avec des arbres très haut, d’énormes vielles souches. On peut en faire le tour à vélo ou à pied mais attention, chacun sa piste, on se fait klaxonner si on n’est pas au bon endroit !
On revient à Westend pour prendre un verre et s’attarder au niveau des statues géantes d’un homme hilare : Amazing Laughter. Sarah nous laisse et nous donne rendez-vous plus tard pour le diner. Nous longeons English Bay. C’est très joli ces plages et ce port de plaisance en plein centre-ville, de petites navettes traversent la baie, certains font du paddle, du canoé ou du volley sur la plage. C’est le royaume des chiens, il y en a partout, ils ont même des parcs rien que pour eux.
On remonte dans des quartiers plus animés à Yaletown. On retrouve Sarah et Paolo pour diner dans un restaurant italien, c’est très bon. On rentre en taxi.









































